jeudi 8 mai 2008

Les mots

Les lèvres pâles, j'ai frappé, oui j'ai frappé très fort en oubliant ma force. Mes aprioris coincés entre les dents, j'ai égrainé chaque parcelle du champ miné pour n'en donner qu'une poignée, ou chaque grain est essentiel. Et j'ai frappé pour que tu entendes, alors retiens ces particules du temps et attache les au fond de ta poche.
Il n'y plus rien.

samedi 17 novembre 2007

JEC


Mon mouvement c'est la JEC, Jeunesse Etudiante Chrétienne.

Je l'écris comme pour me rappeler que j'en fais partie car ici, à Toulouse ça n'existe pas. Mon équipe avant mon arrivée ici c'était Metz, et même si elle n'était pas très dynamique et les rapports entre nous n'étaient pas toujours évidents on savait que quelquepart on se ressemblait. En plus ce manque de cohésion me valait souvent de finir toute seule aux rencontres nationales.

Eh oui! la JEC est nationale et même internationale! Pourtant je suis bien isolée ici... Le prochain week-end est dans deux semaines, ça me parait loin. D'ici là il y aura des partiels, des tas de nouvelles rencontres, et sans doute quelques mails de l'équipe nationale.

D'ici là je n'aurai pas vu un seul Jéciste, aussi mou soit-il alors que tous auront vécu quelquechose au sein de leurs équipes, que ce soit une vraie réunion, un repas, une discussion informelle au local.

Moi je me serai débattue avec mes idées, inviter des gens à me rejoindre... mais tout ça je le ferai seule, comme l'unique porteuse de ma flamme JEC.

Engagement


Etre engagée, sentir son coeur vibrer à des kilomètres de sa source à chaque son qui me rappelle un débat, un jeu, une blague...
Ce week-end solitaire où rien de viendra le faire se balancer, vous me manquerez.

Pourtant je sens que mon corps tout entier s'enflamme mais pas pour mon mouvement. Seulement pour cette actualité, ma vie avec les étudiants de ma fac, ces décisions qu'on doit prendre, s'engager juste ici.

M'en voulez pas si je m'éteins tout doucement et si vous avez du mal à ma rallumer. Parfois j'oublie.

mercredi 14 novembre 2007

Trou noir

उन पु कम सी मों कोयूर était देवेनु उन त्रोऊ नोइर, कुई अब्सोर्बे टूट, इत ने रायोंने कुए सर्तैनेस चोसेस मिस à पुइस्संस म्सिमुम.
हयूरयूसे, जे सुईस हयूरयूसे à म'एन फिरे péter लेस लिईसोंस नयूरोनालेस, à एन फिरे एक्स्प्लोसेर लेस पौमोंस, à एन फिरे उन अत्ताकुए.

मिस सी जे म'एन वाइस कुए रेस्तेरा-टी'इल?

माँ गुइतारे औ बौत दु लिट, देस लिव्रेस पर्तौत, देस clémentines सुर ले बुरौ, वोस सौरिरेस सुर मों मूर, मेस vêtements, उन वेर्रे à moitié पलें, मेस क्रेयोंस सुर ले सोल, ला लावंडे सुर ले बालकों...

मिस कुए रेस्तेरा-टी'इल दे मोई डांस वोस कोयूर्स?

डांस मों कोयूर इल या वोस रिरेस कुई से बलान्सेंट à चचुन दे मेस मौवेमेंट्स, उन ओदयूर दे marbré, उन ऐगुइल्ले कुई ते पिकुए ले दोइग्त, ला पोम्मे दु सोइर, देस क़ुएस्तिओन्स् साँस réponses, टी अस्सिस près दे मोई, वोटर पर्फुम डांस ला सल्ले दे बैंस, उन पोंग levé...

vendredi 9 novembre 2007

Strurmgeist89


Journée de partiel.... Je me précipite au RU, histoire de revoir quelques exos après le repas. J'attrape le Métro et me plante au milieu des autres, grillant la moitié des personnes qui attendaient déjà. Les écouteurs encore dans les oreilles je salue tout le monde, puis machinalement, j'ouvre le journal: "L'horreur dans un lycée finlandais"

Le titre n'est litteralement pas très original, voire pas accrocheur, et pourtant.

Peut-être que pour moi les tueries n'existaient qu'aux Etats-Unis, qu'elles étaient liées au mode de fonctionnement de cette société et que je n'arrivais pas à croire que ce genre de chose puisse être un acte dont le seul responsable était celui qui tenait l'arme.
La Finlande...
ma jolie théorie ne m'apporte aucune réponse et déjà ma tête s'emplit de questions, qui prennent parfois les tripes. Et si demain si ça n'allait pas, et si après demain rien ne changeait, et si à la fin de ce mois il n'y avait pas de solution, est-ce que je réagirai ainsi? Et quelqu'un d'autre le ferait-il?

Pression, compétition, vie hors de la fac limitée, solitude de l'appart, famille éloignée, manque d'amis, personne à aimer, un mec qui vous insulte, la caissière qui vous jette votre monnaie, cette fille qui ne vous regarde pas, la bouffe du RU indigeste, un partiel râté... Tellement de raisons, parfois futiles, qui peuvent les unes après les autres blesser, détruire et rendre malade.

Et puis peut-on condamner quelqu'un qui se retienne à une idéologie pensée bonne ou mauvaise?

"Rappelez-vous que ceci est ma guerre, mes idées, mes plans
N'accusez pas mes parents ou mes amis. Je n'ai parlé à personne de mes projets, je les ai toujours gardés dans ma tête"

8 victimes... mais pourquoi? pour quoi? pour qui?


Ce mec avait 18 ans, il s'appelait Pekka-Eric.